Mon parcours jusqu’à l’hygiène naturelle infantile

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Écrit par Naomie

12 mars 2020

Et si l’Hygiène Naturelle Infantile était la solution naturelle au érythème fessier?Depuis la découverte de l’hygiène Naturelle Infantile,  j’ai vraiment découvert un tout autre mode de raisonnement face à la maternité… je me suis rendu compte que je ne cherchais  et si on ne se posait pas toujours les bonnes questions!? Et si on avait pas toutes les options afin de faire un choix éclairé?

 

Voici le témoignage de mon expérience sur la communication élimination qui s’est échelonné sur plus de 3 ans! Bonne lecture! 

Et si les couches lavables ou jetables n’était pas les seules options? 

Et si la zone grise était la plus saine? 

Et si la reconnaissance des besoins pouvait se développer dès la naissance? Avec ou sans couche? En lavable ou en jetable? En toute simplicité!

Avec Camille (13 mois), lorsqu’on fait du sans couche, les signes d’évacuer sont moins présent. Je ramasse de nombreuses de flaques par terre, mais ce sont de superbes opportunités de communiquer ce qui se passe dans son corps et de nommer la marche à suivre pour évacuer au bon endroit. 

Ce qui est, pour moi, le premier concept social que j’intègre avec elle. 

 

Un jour que je venais tout juste de gérer un pipi et de nommer avec elle qu’on faisait dans le pot, j’ai placé le pot dans le salon pour qu’elle le voit comme c’est là que nous étions.

 

Et bien crois-le ou non! Elle s’est assise sur le pot par elle même pour faire caca alors que je ne regardais pas !! À 13 mois 1/2!! Et le lendemain, elle me signe son besoin pour que je l’accompagne par la main dans la salle de bain pour encore une fois évacuer au bon endroit!

 

14 mois est l’âge où elle a commencé a signer tous ses cacas

Ça fait 13 mois 1/2 que je reconnais, comme important, son besoin d’évacuer proprement. Que je le met en haut de ma liste de priorité, que je suis à l’écoute de ce besoin, de jour, de nuit, en route, en commission ou en visite. All in comme on dit! 

 

Alors j’ai envie aujourd’hui de partager mon cheminement et mon parcours.. parce que oui, J’ai déjà trouvé ça trop intense et oui, j’ai pensé que je ne pourrais pas y arriver. Mon parcours s’échelonne depuis maintenant 3 ans et avec mes deux filles et je suis plus que satisfaite du temps que j’y ai investi! J’y parle de mes recherches, de mon expérience avec Charlotte avec qui j’ai commencé plus tard  et avec Camille que j’ai commencé dès la naissance.

 

Lorsque je m’informais sur les couches lavable il y a un peu plus de 3 ans, je cherchais à trouver un concept qui ressemblais le plus au couche jetable: 

l’étanchéité, 

l’esthétique, 

le degré d’absorption, 

les fuites, 

le moins d’étapes possible pour installer la couche, 

l’effet fesse au sec avec du micropolar, 

les crèmes, 

les poudres, 

les lotions, 

alouette. 

 

J’ai vraiment suivi le mouvement. J’ai acheté mon lot de couche à poche. Et je me suis entêtée à ne pas utiliser les couches jetables dutout, pour éviter de goutter à cette facilité et risquer d’affaiblir mes convictions d’utiliser les lavables.

Lorsque Charlotte est née, dès les premiers pipis, je changeais dès que je me rendais compte que c’était mouillé et j’avais souvent des pipis sur la table à langer. Même si elle venais d’en faire un dans sa couche. Qui n’a jamais vécu ça? À l’époque on m’avait dit, comme solution aux pipis pompier sur la table à langer, quand t’as le feeling qu’elle va faire pipi attend juste un peu plus longtemps… et comme ça, tu ne changeras qu’une seule fois. C’est ce que j’ai fais… 

 

Il y avait tellement de confirmation dans mes lectures qu’il était normal de changer les couches aux nombres d’heures ou aux nombres de pipis, plutôt que lorsque mouillé.

Qu’on choisissait une couche en fonction de sa capacité d’absorption en Oz.

Que le feuillet de polar était dont magique et qu’il procurait un effet fesse au sec! Ce que je n’avais pas compris, c’est que l’effet sec est justement un effet, l’humidité est toujours là… collé aux fesses du bébé.

 

Alors lorsque charlotte a eu les fesse à vif dès ses premiers jour, comme j’étais convaincu que ma méthode était sensée fonctionner, j’ai chercher ma solution contre l’humidité dans les crèmes, l’argile, le zinc, le liniment. Ça fonctionnait..

Une fois l’été passé, j’avais tellement de difficulté à reconnaître que ma fille devais être changé, avec toutes ces épaisseurs, et cet absorption, ça me prenait souvent plus d’un pipi avant que je reconnaisse qu’elle était mouillée. Et toutes ces étapes pour changer une couche! Enlève le pantalon, détache les 3 boutons de la camisole, détache la couche, lave les fesses, met ; crèmes, poudre, rince la couche. Pour finalement refaire les étapes dans le sens inverse.

 

 

 

De vérifier à tâtons c’était tout un  processus pour se rendre à l’humidité, considérant la fatigue due aux nuits blanches… Non mais quel périple pour permettre à mon enfant d’être sec!

 

Et je dirais qu’à ce moment là, malheureusement, j’avais tellement la croyance forte qu’un bébé devait avoir une couche que j’étais très frileuse à la laisser les fesses à l’air au soleil.. alors je me fiait à l’horloge pour me donner une idée de quand je devais changer et je palliais avec les crèmes pour les érythème. Avec tout ça je ne parle même pas du temps que ça me prenait pour plier toutes ces couches! 

 

 

 

Vers ses 3 mois j’ai entendu parlé du «sans couche» pour la première fois! J’étais prête à tout pour son confort. Manquant de connaissance et comme personne de mon entourage avait pris ce chemin dans le passé, j’ai tenté le tout pour le tout!

 

Sans couche pendant 1 mois!

 

Les fesses à l’air! (as-tu déjà osée!? )

 

je trouvais tellement ça intimidant au début!

 

Ah là là que j’ai rushé!

 

 

 

Première fois en fesse à l’air à 3 mois

J’ai même tenté maladroitement de me coudre des pantalons fendu, faire de pantalon de laine avec des bas… rien de très éclairé…

 

Comme je n’arrivais pas à tout attraper, j’ai ressenti une incapacité à réussir et je me suis résigné à lui remettre des couches puisque mon niveau d’épuisement était très avancé…

Étant maintenant éveillé que mon enfant pouvait me partager son envie d’évacuer proprement, j’ai tout de même adapté mes méthodes même si je lui ai remis les couches. Je lui proposais d’évacuer avant de lui remettre une couche question de lui démontré que je restais à l’écoute de son besoin. Même si ce n’était pas temps plein. Vers ses 1 an je lui mettais des couches sans protection imperméable quand je le pouvais pour que ça respire et pour lui permettre d’être proche de son senti. 

Vers ses 20-21 mois elle a commencé à refuser que je la nettoie pendant le changement de couche. Et c’est là que j’ai compris que je ne lui remettais pas de couche.

Je me suis toujours dis que je n’allais pas insister a mettre une couche à un enfant qui n’en voulait pas.  Et là si elle ne voulait plus que je la nettoie, c’était parce qu’elle était rendu à une autre étape. Ça a pris 2 semaine pour passer de la flaque à terre au pot avec pantalon! À 22 mois elle était propre. De jour, et de nuit! Elle m’avait fait le petit verre à choux pour ne pas avoir de couche avant le dodo. Alors j’ai fait confiance. Aujourd’hui, à 3 ans, je travail l’autonomie de faire toute les étapes de la toilette seule.

Avec Camille, quand elle est née, j’ai commencé l’hygiène Naturelle dès la naissance! J’ai pu identifier que durant les 3 premières semaine de vie, elle a pleuré pour boire et pour évacuer. C’était les deux seul besoin qu’elle nommait! Ça a été un début beaucoup plus progressif, permissif et il y avait tellement de pipi dans les premiers mois que j’ai rapidement cessé de voir un pipi dans la couche comme un raté.

C’était tellement évident que même mon entourage une fois conscientisé arrivait facilement à détecter l’inconfort et capturait eux même le pipi!

 

Ensuite au fils des semaines ses besoins se sont additionnés, modifié, mais j’ai toujours resté à l’écoute de ses signaux. Il y avait des fois où je sentais qu’elle était inconfortable d’être mouillé, mais que une fois la couche retiré, elle voulait boire avant d’essayer un pipi. Alors je la suivais dans ses priorité pour resté aligné à son bien-être avant tout. J’ai aussi choisi de commencer l’hni avec couche afin d’être moins dure envers moi-même.

Et ma belle Charlotte a commencé a faire faire des pipis à ses toutous. Et la seul régression, qu’elle a eu, a été de redemander de l’aide pour essuyer ses pipis. Mais elle n’est pas retourné aux couches puisque même le bébé faisait pipi sur la toilette.

Assez vite, Une amie m’a donnée des petit trifold, qu’on appelle, pour nouveaux née avec un système qui ne nécessitait pas autant de préparation.

Super facile à plier et organiser! Plus de pile de couche à trier et assembler! Une pile de couche, une attache et l’affaire est ketchup! Ce qui m’a fait plongé dans l’univers des plates!

Bin oui toi! Des langes plié comme dans le temps! Une révélation! Une libération! Pourquoi changer d’un système qui a fait ses preuves à travers le temps? Pourquoi dénigrer quelque chose qui fonctionne si bien!! Et qui est si polyvalent! 

On s’entend! Choisir l’HNI c’est de oui changer les 15-20 pipi et plus par jour! Alors les pyjamas à boutons ont prit le bord et les petite camisole aussi! Vous me voyez venir! J’ai observé mes nouvelles habitudes et j’ai modifié mes outils afin de travailler de façon efficace! 

 

Ensuite, j’ai apprivoisé la laine! Ohh attention! Un autre affaire flyé!! C’est capoté comme c’est hot!

Ça! Ça respire!!! 

Ça! C’est magique!! 

Ça! On sens même quand les partie de bébé deviennent chaude avant d’uriner! 

On est proche de notre senti!! 

Et il ne faut qu’un chandail 100% laine à 3$ trouvé à la friperie de la lanoline ( gras de mouton) et une machine a coudre ou même une balle de laine et une aiguille et le tour est joué!

J’ai placé un pot dans ma vanne, ce qui me permettais de proposer à Camille en arrêtant sur le bord du chemin si elle était inconfortable ( j’ai minimum 30 minutes à faire pour sortir de chez moi, c’est arrivé souvent des arrêts pipi) 

 

Les moments qu’elle a été au sec le plus vite c’était en commission, en portage elle ne faisais pas pipi mais me démonterait clairement qu’elle voulait sortir. Donc je lui proposait, ensuite ça a été la nuit vers ses 12 mois, et là de jour on s’en vient avec une super communication!! Et de plus en plus d’efficacité.

 

Elle a toujours eu des belles fesses, je crois que je peux encore compter sur les doigts de mes mains le nombre de fois où je lui ai mis de la crème. C’est fou comme les coûts sont encore plus réduit!! 

Et là! Si je fais le calcul, oui j’ai travaillé une shot en gardant cette communication en tête de liste des priorités, mais je considère que l’investissement va être largement rentable! Si on se fie au statistique qui évalue la propreté comme quelque chose qui peut être acquis entre 2 et 4 ans!

 

Ce qui est beau dans l’HNI c’est que ça n’a pas besoin d’être parfait. Ce n’est pas un monde de performance, de succès ou de raté, c’est un monde d’écoute, de communication et de reconnaissance. C’est un mode de vie… 

 

Non ce n’est pas un chemin à sens unique, oui ça arrive des périodes où je lui remet des langes parce qu’elle les acceptes et que la communication est moins efficace.

 

Il y a un grand procédé d’acceptation des fluides qui a été fait.

 

Je t’avoue que oui, il m’est arrivé de mettre mon pied dans le caca parce que je ne l’avais pas vue faire… mais c’est la vie!

J’ai fais la réflexion comparative récemment au niveau d’un petit chiot qu’on rend propres. Pourquoi on accepterait de ramasser Les pipis et cacas de notre chien à terre le temps qu’il devienne propre mais on se refuse d’être en contact avec les fluides de notre propre enfant… 

 

Plus vite je suis en contact avec l’humidité du lange plus je suis réactive.  Et plus je suis réactive moins je laisse mon enfants accepter que d’être dans une couche souillé est normal. 

 

Je crois que ce procédé d’acceptation d’être en contact avec les inconforts ( de toute sorte tant qu’à y être), autant pour mon enfant que pour moi, apporte une rigueur à reconnaître nos besoins comme Important et prioritaire et ce dans toutes les sphères de nos vie. 

La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.

– Albert Einstein.

Et si les couches lavables ou jetables n’était pas les seules options? 

Et si la zone grise était la plus saine? 

Et si la reconnaissance des besoins pouvait se développer dès la naissance? Avec ou sans couche? En lavable ou en jetable? En toute simplicité!

 

Écrit par Naomie

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